En 2011, nous avons accompagné la construction d'un bâtiment scolaire, d''un "Projet Éducatif" basé sur le respect de la nature et la reforestation.
Pour ce faire, nous finançons pour les èlèves de CM2 un séjour de trois jours dans un centre de formation agricole (TAF) à Ambohimiadana, situé à 120 km du village.
Outre le voyage que cela représente pour des enfants qui ne sont, pour la plupart jamais sortis de leur village, ils y découvrent de nouveaux paysages, de nouvelles variétés d'arbres et de forêts, de nouvelles méthodes de cultures (potagères et forestières). Ils apprennent à observer la structure des sols, les méthodes d'élevage de cette région.
Sont abordés également les thèmes de l'hygiène et de la nutrition.
Ce voyage d'étude est reconduit tacitement tout les ans.
A l'issue du stage le formateur, Georges, se déplace deux jours dans l'école à la rencontre des élèves, pour faire un rappel et compléter la formation ce qui lui permet également de rencontrer les parents.
Georges formateur du TAF.
Vidéo du séjour 2013 auquel nous avons eu la chance de participer....
Georges est passionné par ses plantations, la permaculture et ses expériences agronomiques dont il fait partager les résultats...
Visite et baignade dans les grands lacs. Certains enfants en rentrant chez eux ont dit à leurs parents qu'ils avaient vue la mer....
Les paysans sont pour la plupart dans une grande pauvreté. sachant qu'une grande partie des élèves ne continuent pas leurs études par manque de moyens. L'objectif est d'arrivé à un suivi après le CM2, pour leur permettre de rester cultiver leur terre dans le village. Beaucoup quittent la campagne, sans formation, pour aller grossir les bidons-ville autour des grandes agglomérations.
La désertification des campagnes par les jeunes est causée par le manque de perspectives gouvernemental dans le développement de l'agriculture et de nombreux projets permettant une amélioration des conditions de vie, sont soutenus par des associations comme nous.
voici le coût du stage plus le déplacement :




Safidy Rahelinarivo,
notre correspondante locale.